PESSA'H

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Formulaire de vente du ‘HAMETS 2024  en Ligne

Formulaire de vente du ‘HAMETS 2024  à imprimer

Guide complet de PESSAH 2024 (Beth Din de Nice et Région)

Les produits alimentaires autorisés PESSAH 2024 

 

Les médicaments autorisés PESSAH 2024

Le Nitsan Magazine PESSAH 2024

La Hagada de PESSAH

Le compte du Omer 2024

Les Séders / Séjours / Établissements de PESSAH 2024

C’est l’une des trois fêtes de pèlerinage avec Chavouot et Souccoth. Pessah est célébré pendant huit jours, sur des bases historiques et agricoles. Historiquement, il commémore l’exode des Juifs et la fin de l’esclavage en Egypte. Du point de vue agraire, c’est la célébration du printemps au début de la moisson de l’orge.

Cette sortie d’Egypte ne fut possible qu’après que D.ieu fit s’abattre dix plaies sur les Egyptiens, tout en épargnant les Juifs. Ceux-ci avaient utilisé le sang d’un agneau pour identifier les montants de leurs portes, signalant ainsi à l’Ange de la mort qu’il devait « passer au-dessus » de ces portes, d’où le nom de « fête du passage ».

Pendant la durée de la fête, les Juifs mangent du pain « azyme », appelé « matsa », c’est-à-dire sans levain, en commémoration du départ précipité des Juifs hors d’Egypte, car le pain n’avait pas eu le temps de lever.

Avant la fête, on nettoie méthodiquement la maison pour faire disparaître toute miette de pain et tout aliment contenant du blé fermenté (pâtes, biscuits, gâteaux, etc.).

Les deux premiers soirs de Pessah, on célèbre le « seder » (« ordre » en hébreu), c’est-à-dire un repas dont le déroulement suit un ordre précis : on lit la « Haggadah », le récit de la libération de l’esclavage et de la sortie d’Egypte, en mangeant des aliments symboliques : des herbes amères représentant les temps difficiles vécus par les Israélites esclaves, une pâte de fruits rappelant le mortier utilisé par les esclaves, du pain azyme en souvenir de la fuite précipitée.

Le seder est l’un des rituels les plus observés par le peuple juif et, du point de vue symbolique, le plus important puisqu’il célèbre la liberté retrouvée. Au deuxième soir de Pessah, on commence à compter l’Omer, période de 49 jours qui mènent à la fête de Chavouot.

LE MOIS DE NISSAN

Le mois de Nissan est le mois de la naissance du peuple d’Israël. C’est pourquoi selon les maîtres de la Michna, le premier nissan – le jour où D.ieu annonça à Moïse et Aaron la libération prochaine des Hébreux – est considéré comme un Roch Hachana «tête de l’année».

Ainsi au Roch Hachana de tichri qui rappelle la naissance d’Adam et Eve, couple géniteur de l’humanité, s’ajoute ce Roch Hachana de notre naissance, sans pour autant remettre les compteurs de l’Histoire à zéro. Car la vocation juive n’a de signification qu’au cœur de l’humanité même.

Si la sortie d’Avram (futur Abraham) de Ur en Chaldée marque le début de l’identité d’Israël au niveau individuel, la sortie d’Égypte marque la naissance de tout un peuple. Et c’est parce que D.ieu nous a libéré « d’une main forte et d’un bras étendu » que nous sommes devenus Son peuple, appelé à respecter la Torah et les mitsvot, qui constituent notre sagesse aux yeux des nations. Comme l’enseigne le Midrach, «le Saint, béni soit-Il, n’a pas libéré Israël durant l’hiver glacial ou durant les chaleurs étouffantes de l’été». Il a choisi le mois du printemps, ‘hodech haaviv. Durant ce mois la nature se réveille de sa léthargie, et Israël, par sa vocation spirituelle, devient printemps et espérance du monde.

INCIDENCES PRATIQUES POUR LE MOIS

– Durant tout le mois on ne récite pas les de Supplications (Ta’hanounim).

– Pas de jeûne volontaire. En ce qui concerne les jeûnes du mariage (avant Pessa’h), ou le jour du souvenir du deuil, les avis sont partagés, suivre la coutume locale.

– Aucune montée au cimetière.

– Certains lisent chaque jour un paragraphe de l’inauguration du Sanctuaire du désert (Nombres, chapitre VII en entier).

SOLIDARITÉ ENVERS LES DÉMUNIS

Tous les organismes sociaux et communautaires doivent se mobiliser pour se soucier des besoins des plus démunis, en offrant le nécessaire de la fête, ceci fait partie des lois dela fête de Pessa’h. Aussi le Consistoire de Nice encourage toutes initiatives allant dans ce sens, indépendamment de son propre engagement dans ce domaine.

BÉNÉDICTION SUR LES ARBRES EN FLEURS

Le mois de nissan est appelé dans la Torah le mois du printemps (‘hodech haaaviv). Les arbres fruitiers en fleurs nous donnent l’occasion de louer l’Éternel par la bénédiction qui convient (birkat hahodaha). Ce sont nos maîtres, les kabbalistes de Safed qui ont redonné à cette cérémonie toute sa valeur (comme ils l’ont fait pour le Nouvel an des arbres). Cette bénédiction se récite une seule fois par an durant tout le mois de nissan.

QUEL TYPE D’ARBRE ?

Deux arbres fruitiers en fleur, au minimum.

OU ?

De préférence en dehors de la ville, sinon dans une propriété ou un parc à l’intérieur de la ville.
En récitant la prière, chacun prendra conscience que de la même manière que l’Éternel fait sortir les fruits de l’arbre, il a fait sortir nos pères d’Égypte; et de la même manière que la qualité des fruits dépend du soin que nous apportons à leur entretien, de même nos vertus et nos bonnes actions dépendent de la qualité de nos intentions pour servir D.ieu.

VOICI LE TEXTE DE LA BENEDICTION :

BAROUKH ATA ADO-NAÏ É-LO-HÉNOU MÉLÉKH HA’OLAM

CHÉLO ‘HISSÈR BÉOLAMO KELOUM,

OUVARA VO BÉRIOT TOVOT VEÏLANOT TOVOT LÉHANOT BAHÈM BÉNÉ ADAM

« Tu es source de bénédiction, Roi du monde, Toi qui n’as rien fait manquer dans ton monde, Toi et qui as créé de belles créatures et de beaux arbres pour que les hommes puissent en tirer profit. »

Cette bénédiction de jouissance sera suivie de la récitation du psaume 148, qui est la louange de la création au Créateur.

PREPARATIFS

«On se doit d’étudier les lois de Pessa’h, 30 jours avant la fête, du fait de l’importance et de la complexité de ces lois».

Le Grand Rabbin de Nice encourage les fidèles, hommes, femmes et enfants à approfondir la connaissance des ces lois dont beaucoup ont des incidences pour la cacherout en général, et afin d’éviter de transgresser les règles de Pessa’h par ignorance. Les rabbins, dans les synagogues, sont là pour guider les fidèles, sans oublier qu’il existe de bons ouvrages en français sur la question, mais comme dit notre tradition rien ne vaut un contact avec les érudits, « et que tes yeux voient tes maîtres ! »

CHABBAT HAGADOL

C’est le Chabbat qui précède Pessa’h, et cette année, il lui est juxtaposé, puisqu’en quittant Chabbat, nous entrons immédiatement dans le temps de Pessa’h. Nos sages ont donné plusieurs raisons à ce titre de «Grand Chabbat», en voici quelques-unes :

> Pour les miracles survenus ce jour à la génération qui allait sortir d’Égypte.

> Afin de le différencier du 1er jour de Pessa’h appelé aussi Chabbat.

> En référence à la disparition de Myriam survenue le 10 Nissan.

> En souvenir du passage du Jourdain à l’époque de Josué qui eut lieu le 10 Nissan.

> En raison de la haftara du jour tirée du dernier prophète d’Israël, Malachie (III, 4 à 24) qui se conclut par l’annonce du « grand jour » de l’Éternel.

> Du fait que le rabbin de la Communauté fait en général un long récapitulatif des lois de la fête.

LE JEÛNE DES PREMIERS-NÉS

En souvenir de la dixième plaie qui frappa l’Égypte et qui épargna lespremiers-nés hébreux, ceux-ci jeûnent la veille de Pessa’h. On peut se dispenser du jeûne en assistant à une séoudat mitsva (repas en l’honneur d’une mitsva), comme l’alliance de la circoncision (bérit mila), le rachat de premier-né (pidyon haben) ou un siyoum (conclusion d’une étude talmudique) généralement organisée par votre synagogue. La présence de la personne qui doit jeûner est exigée, et l’on ne peut déléguer une tierce personne.

A PROPOS DE LA MATSA

Il est interdit de consommer de la matsa (pain azyme) la veille de Pessa’h; on peut toutefois consommer de la matsa achira (enrichie en sucre).

PRESCRIPTIONS POUR LA FETE

LE HAMETS

QU’ESCEQUE LE HAMETZ ?

On range sous cette appellation tout produit composé d’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, avoine, épeautre, seigle, qui sous l’action de ferments, de la chaleur, ou de l’humidité subissent le processus de la FERMENTATION. Tout aliment, solide ou liquide, contenant un tant soit peu de ‘hamets est lui-même interdit.

L’INTERDICTION DU HAMETZ

LA TORAH INTERDIT A PESSAH :

– de CONSOMMER du ‘hamets, même en infime quantité
– de VOIR du ‘hamets nous appartenant ou d’ EN POSSÉDER
– de TIRER TOUT PROFIT du ‘hamets.

CONSEQUENCES DE LINTERDICTION DU HAMETZ

L’interdiction de consommer du ‘hamets pendant Pessa’h entraîne la nécessité d’utiliser pour Pessa’h une VAISSELLE SPÉCIALE ou de procéder à la CACHÉRISATION DES USTENSILES cachérisables. L’interdiction de posséder et de voir du ‘hamets pendant Pessa’h entraîne l’obligation de le faire disparaître avant la fête.

DE POURIM A PESSA’H

LE NETTOYAGE DE PESSA’H

Il est nécessaire de commencer à s’occuper des prescriptions relatives à Pessa’h, un mois AVANT la fête. Aussi dès le lendemain de Pourim, on organisera le « grand nettoyage » de la maison pour se débarrasser du moindre résidu de ‘hamets. Ce nettoyage revêtira les aspects pratiques suivants :
– parquets frottés, rainures explorées
– tapis battus ou « aspirés »
– armoires rangées, vêtements brossés, poches retournées
– disparition de tout aliment ou produit qu’il est interdit de conserver pendant Pessa’h (sauf ce qui est nécessaire au repas du soir et du lendemain matin et éventuellement au motsi de Chabbat).

A L’APPROCHE DE PESSA’H

1. LA BEDIKAT HAMETZ OU RECHERCHE DU HAMETZ

La Bédika se pratique de la manière suivante :

– allumer une bougie

– réciter la bénédiction d’usage AL BIOUR ‘HAMETS (elle se trouve dans toutes les Hagadot de Pessa’h)

– vérifier à l’aide de la bougie les recoins de chaque pièce en recherchant les éventuelles miettes de ‘hamets

– pour ne pas revenir « bredouille » de cette recherche, on a l’usage, avant de commencer la Bédika de déposer dans chacune des pièces un ou deux morceaux de pain (en tout une dizaine) que l’on recherchera

– ces morceaux de pain seront mis de côté dans une boite ou un chiffon pour être détruits le lendemain

– la recherche est conclue par une déclaration d’annulation (voir le texte dans la Hagada)

– le ‘hamets nécessaire au repas du soir et du lendemain matin est soigneusement gardé pour éviter qu’il ne s’éparpille.

2. LA DESTRUCTION DU HAMETZ OU BIHOUR HAMETZ

– de préférence, le brûler jusqu’à ce qu’il devienne charbon
– sinon l’émietter et le jeter au vent
– ou l’émietter et le jeter à la mer ou dans un fleuve.
La «vaisselle ‘hamets», soigneusement nettoyée, doit être rangée dans un placard fermé. Les produits contenant du ‘hamets impropre à la consommation (cirage, encaustique, colle, etc) peuvent être gardés et même utilisés pendant Pessa’h.

3. LE JEUNE DES PREMIERS NES

Lorsque la dixième plaie « Makat Békhorot » frappa les premiers-nés égyptiens, elle épargna les premiers-nés d’Israël. En témoignage de reconnaissance, les premiers-nés juifs jeûnent le jour du 14 Nissan. Si le premier-né a moins de 13 ans, son père jeûnera à sa place. L’usage est que les filles aînées ne jeûnent pas.

Dispense de jeûne : La participation effective à une Séoudat Mitsva (repas en l’honneur d’une cérémonie religieuse) dispense du jeûne.
En règle générale, le Rabbin organise après l’office, un Siyoum Massekhta (achèvement public de l’étude d’un traité du Talmud). À l’issue de cette étude, les participants sont autorisés à rompre le jeûne.

4. VENTE DU HAMETZ

Si l’on n’est pas parvenu à épuiser tout le `hamets en sa possession avant Pessa’h, on peut recourir au procédé de la vente du`hamets à un non juif.
Cette transaction se pratique au moyen d’un contrat de vente,rédigé dans les formes légales prescrites par le Talmud, qui lui donnent un caractère réel. En général on remet, à cet effet, pleins pouvoirs au Rabbin qui agit au nom de tous ceux qui s’adressent à lui.

Remarque : Si on n’est pas en mesure d’effectuer la Bédika dans tous les lieux où se trouve entreposé le ‘hamets, il est recommandé de le signaler dans le pouvoir afin que le rabbin puisse effectuer la vente avant l’heure de la Bédika. Dans ce cas, on exclura de la location au minimum une pièce pour y accomplir la Mitsva de Bédika.

CACHERISATION

IL EST D’USAGE D’EMPLOYER, DANS LA MESURE DU POSSIBLE, DURANT PESSA’H UNE VAISSELLE ET UNE BATTERIE DE CUISINE RÉSERVÉES EXCLUSIVEMENT À CETTE FÊTE.

Toutefois, en cas de nécessité, on peut rendre utilisables pour Pessa’h certains ustensiles dont on se sert toute l’année. Il existe deux procédés de cachérisation
– Le « Liboun » action du feu
– La « Agala » action de l’eau bouillante

1. LE « LIBOUN »
Le Liboun se pratique en portant l’ustensile à cachériser au rouge, à l’aide d’un chalumeau ou de charbon de bois. La température à atteindre est telle que des étincelles en jaillissent en le frottant. Le Liboun s’applique obligatoirement :
A) Aux ustensiles qui ont absorbé du ‘hamets sous l’action directe du feu : broches, grils, etc.
B) Aux plaques, moules de pâtisserie, poêles et autres ustensiles utilisés à sec.

2. LA « AGALA »
La Agala s’applique aux ustensiles en métal, bois, pierre, matière plastique dure, duralex n’entrant pas dans la catégorie « Liboun ». LES USTENSILES EN TERRE, EN FAIENCE, EN PORCELAINE, EN ÉMAIL, ainsi que les poêles TÉFAL ne peuvent être cachérisés.

Règles à observer pour la Agala
– L’ustensile à cachériser doit être nettoyé soigneusement puis inutilisé pendant 24h. Faire bouillir de l’eau dans un ustensile Cacher pour Pessa’h et lamaintenir en ébullition.
– Plonger l’ustensile à cachériser dans cette eau (bien veiller à ce qu’elle reste en ébullition même pendant l’immersion).
– Retirer l’ustensile à cachériser de l’eau, puis le rincer à l’eau froide. les récipients trop grands pour pouvoir être plongés dans un autre sont remplis d’eau à ras bord, jusqu’à ébullition, puis on fait en sorte que cette eau déborde.

3. COMMENT CACHÉRISER

L’EVIER

A) S’il est en inox ou en résine de synthèse, ne pas l’utiliser à chaud pendant 24 heures puis arroser d’eau bouillante et rincer à froid (Irouï).

B) S’il est en faïence émaillée, il n’est pas cachérisable. Pour pouvoir l’utiliser, il faut en recouvrir les parois après le Irouï.

LA CUISINIERE AU GAZ

– Nettoyer les brûleurs, les laisser allumés à plein feu 1/2 heure au moins.
– Changer les grilles supportant les casseroles OU les cachériser par le Liboun OU les recouvrir de grillage ou plaques métalliques.

LA CUISINIERE ELECTRIQUE

– Faire chauffer les plaques de cuisson pendant 1/2 heure à la température maximum.
– Recouvrir de papier d’aluminium la surface confinée entre les plaques.

VITROCERAMIQUE

– Bien nettoyer la plaque, puis la faire chauffer pendant 1/4 d’heure à la température maximum.
– Recouvrir de papier d’aluminium toute la surface qui n’est pas directement superposée à la source de chaleur.

A INDUCTION

– Bien nettoyer.
– Attendre 24 heures.
– Arroser d’eau bouillante.
– Recouvrir la plaque avec une feuille multi cuisson ou (au moment de l’utilisation) un disque relais en aluminium et inox afin qu’il y ait toujours un écran entre la plaque et la casserole.

LE FOUR AU GAZ

Porter les parois du four au rouge (chalumeau) et faire chauffer durant une heure à température maximum. Si les parois du four sont en ÉMAIL, le four n’est pas cachérisable.

LE FOUR ELECTRIQUE

Pyroliser le four. La catalyse ne constitue pas un procédé de cachérisation.

LE MICRO ONDES SANS FONCTION GRILL

Bien nettoyer, attendre 24 heures, faire chauffer une casserole cacher le Pessa’h remplie d’eau. Couvrir systématiquement chaque plat que l’on y introduit pendant Pessa’h.

LA PLAQUE DE CHABBAT

Nettoyer la plaque, laisser chauffer pendant 2 heures, recouvrir de papier d’aluminium.

LE RÉFRIGERATEUR

Il doit être bien nettoyé. Il n’est pas nécessaire de recourir à la cachérisation. Recouvrir les clayettes de papier aluminium.

LA TABLE DE CUISINE

Bien nettoyer le bois ou le stratifié, arroser d’eau bouillante. Il est recommandé de recouvrir d’une toile cirée.

LA TABLE DE SALLE A MANGER

Nettoyer méticuleusement. Recouvrir d’une nappe ou d’une toile cirée.

LA COCOTTE MINUTE

– Dévisser les poignées. Bien nettoyer et faire la Agala. Pour le couvercle, le changer ou consulter un rabbin.
– Les ustensiles qui ne sont pas d’une seule pièce (couteaux, casseroles à rivets, etc.) posent un problème de cachérisation, consulter un rabbin.

LE LAVE-VAISSELLE

Le processus de cachérisation des lave-vaisselle étant particulièrement complexe, il est recommandé de s’abstenir d’utiliser à Pessa’h ceux qui ont déjà servi durant l’année.

LES USTENSILES DE VERRE

IL EXISTE DEUX USAGES :

A) Usage des Séfaradim
Laver les ustensiles de verre et les rincer

B) Usage des Achkénazim
Les verres à alcool ou utilisés à chaud ne sont pas cachérisables. Les autres seront cachérisés en les immergeant dans l’eau froide pendant 3 jours, l’eau étant renouvelée toutes les 24 heures.

Attention ! Si vous utilisez du papier d’aluminium (ou autre matière) pour couvrir des surfaces afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h, veillez à ne pas les faire adhérer avec de la colle ou de l’eau.

LE PLATEAU DU SEDER

De fait que la Torah a demandé de raconter à nos enfants et à nos petits-enfants comment l’Éternel nous a délivrés d’Égypte, les sages zal ont institué de placer un plateau sur la table afin d’aiguiser la curiosité des petits. Ce plateau symbolise à la fois notre oppression et notre libération.

Voici les différents éléments :

3 matsot entières :

chemourot (surveillées avec plus de rigueur,depuis la moisson), fabriquées pour la mitsva (léchem mitsva). C’est pour cela qu’il est souhaitable qu’elles soient faites à la main. La matsa rappelle la sortie précipitée d’Égypte.

Zéroa : L’os
Il évoque seulement l’agneau pascal, puisqu’il est interdit de pratiquer un sacrifice hors du Temple. On prend en général l’épaule mais ce n’est pas obligatoire, n’importe quel morceau de viande, même de volaille, peut convenir.

Bétsa : L’œuf
Il rappelle le ‘haguiga sacrifice du jour de fête (yomtov). En choisissant un œuf, les sages ont, en même temps, voulu évoquer la destruction du Temple et le deuil qui en suivit (l’œuf étant un des aliments traditionnels du deuil). Il se trouve d’ailleurs que le jour de la semaine où tombe le premier jour de Pessa’h est le même où tombe le 9 Av, anniversaire de la destruction du temple de Jérusalem).

Maror : Les herbes amères
En général, de la romaine, endives ou raifort (attention de bien les laver et de vérifier qu’il n’y a plus d’insectes), nous rappellent la vie amère de nos ancêtres.

‘Harossèt :
De la racine ‘heress, « argile », cette compote symbolise le mortier. Sa composition dépend des différentes traditions culinaires des communautés, mais le plus souvent l’on trouve les fruits mentionnés dans le Cantique des cantiques (dattes, pommes, noix…) pétris avec du vin. L’amour du bien aimé et de la Sunamite est justement, selon le Midrach, une allégorie de l’amour de l’Éternel et d’Israël qui commença en Égypte.

Karpass :
Un légume pour le premier trempage, en général du céleri ou du persil.

‘Hazéret :
Il s’agit d’une salade comme le maror; seule la ‘hazéret sert au korekh (sandwich de matsa et d’herbes amères).

L’eau salée :
Citronnée ou vinaigrée ne se trouve pas dans le plateau et rappelle les larmes des opprimés.

Coupes de vin ou jus de raisin :
Rappellent la libération par D.ieu.

LE SEDER DE PESSAH

SENS GÉNÉRAL

Le Séder, qui veut dire « ordre », tourne autour de la consommation de mets ou de coupes de vin. La bouche est le lieu par où passe l’aliment, et par où la parole s’exprime pour dire ce que cet aliment porte de symbolisme et de sens. Comme nos sages zal le soulignent par un jeu de mot signifiant :
Pessa’h se décompose en Pé – Sa’h « La bouche raconte »

Telle fut la bénédiction transmise par Isaac à son fils Jacob : « La voix est la voix de Jacob. » La transmission orale prend toute sa valeur à la table du Séder, quand les générations se rencontrent pour redire la mémoire ancestrale. Mais attention, il ne s’agit pas seulement de commémorer, il s’agit aussi d’actualiser. Comme l’enseigne cet adage rabbinique : « Dans chaque génération, l’homme doit se considérer comme étant lui-même sorti d’Égypte. » La préparation, le récit, les chants, les commentaires,la manière de manger, tout doit contribuer à créer une atmosphère de fête et de joie de la mitsva, où les enfants auront la place d’honneur. C’est pourquoi il n’est pas faux de parler d’un Séder interactif dans la mesure où la Hagada (Récit de la sortie d’Égypte) est conçue sous forme de questions-réponses.

DEBUT DE LA SOIREE DE PESSAH

On ne peut pas commencer le Kidouch avant la sortie du Chabbat et la récitation de arvit / maariv mais on ne traînera pas, ceci afin de permettre aux enfants de participer au Séder. On prendra soin de se reposer et faire dormir les enfants dans l’après-midi afin qu’ils soient attentifs pour la soirée.

LECTURE DE LA HAGADA

Il faut dans la mesure du possible comprendre, raconter et expliquer la Hagada. Une personne qui ne peut lire la Hagada en hébreu peut la lire en français, surtout soyez vous-mêmes les acteurs de la soirée, n’utilisez pas de cassette, vidéo, de disque ou CD-ROM…du fait que nous sommes un jour de fête, l’utilisation de tous ces outils techniques est interdite.

LES QUATRES COUPES

Chacun doit boire accoudé du côté gauche, quatre coupes de vin ou jus de raisin, le verre de Kidouch étant le premier. Chaque convive aura un verre qui doit contenir au minimum 8,6 cl (ou mieux 15 cl). La position accoudée rappelle la situation des hommes libres qui, dans l’Antiquité, mangeaient sur des lits.

LA MATSA

Chacun doit manger accoudé 30 g de matsa.

LE MAROR

On ne mange pas les herbes amères en position accoudée, car elles évoquent l’esclavage et non la liberté.

LE REPAS DE PESSAH

Après le récit, le repas qui sera l’occasion d’apprécier le travail de nos chères épouses. On gardera une petite place pour l’afikoman !

L’AFIKOMAN

À la fin du repas, on prendra 30 g de matsa en souvenir de l’agneau pascal. On ne peut plus rien manger ou boire après l’afikoman, excepté les 2 derniers verres, ou de l’eau, à la rigueur un café.

LE VERRE D’ELIYAHOU ANAVI

Il y a une discussion dans le Talmud pour connaître le nombre de coupes à boire au Séder, 4 ou 5 ?
On considère la cinquième coupe comme celle du prophète Élie qui sera l’annonciateur «du jour de l’Éternel grand et redoutable»(cf. Malachie III, 23.)

LA FIN DU SEDER DE PESSAH

Il est bon de finir le Séder avant minuit et au moins d’avoir mangé l’afikoman avant cet horaire. Pour plus de détails sur le déroulement de la soirée, suivez les indications de votre Hagada qui dans les éditions modernes explicite convenablement et en français le déroulement de la soirée. On finira la soirée par des chants ou l’étude, jusqu’au sommeil.

L’AN PROCHAIN A JÉRUSALEM !

 

ETABLISSEMENTS / SEJOURS PESSAH 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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