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Dernier Devoir : La veillée mortuaire

« Que D. console les familles éplorées comme il consolera les Exilés de Sion. »

La toilette mor­tuaire, “Tahara” (purification), est emprunte d’une grande décence. Le corps est recouvert d’un drap blanc et as­pergé d’eau tiède ; puis il est nettoyé en entier, en commençant par la tête, et essuyé. On verse ensuite de l’eau sur le corps en prononçant les ver­sets rituels ” Et je verserai sur vous de l’eau pure et vous serez purifiés de toutes vos impuretés et de toutes vos souillures ; Je vous purifierai « .
Le mort est alors revêtu de ses “Takhrikhine” – vêtement mortuaire de toile blanche identique pour tous – puis déposé dans le cercueil, le visage tourné vers le haut, la tête posée sur un peu de terre d’Israël. Si c’est un homme, il est enveloppé dans un “Tallith” (châle de prière garni aux quatre coins de “Tsitsith” : des franges rituelles rappelant les commandements de Dieu, que tout juif fidèle doit porter). Cependant, l’un des quatre coins du “Talith” aura préalablement été coupé.

Le corps du défunt doit être veillé. Jusqu’à l’inhumation, les personnes qui prennent le deuil sont dispensées de certaines obligations religieuses (prières, téfilines). Elles ne comptent pas pour le minyan, pais peuvent et doivent se préoccuper de régler tous les problèmes relatifs à l’enterrement.
Une veilleuse pourra être allumée à la mémoire du défunt. L’usage et la tradition juive ont conservé certains rites tels que celui de la lumière placée près de la tête du défunt, lumière symbolisant l’âme immortelle. Le disparu sera veillé sans interruption jusqu’à son ensevelissement. On récitera des Tehilim tout au long de la veillée.